Contemplation transformante

Contempler la structuration moléculaire

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Poursuivons donc notre vaste contemplation de la structuration de l’être. Ayant contempler la « structuration atomique« , contemplons maintenant un autre niveau de structuration, celui des molécules.

Ces « particules élémentaires » que sont les atomes seront donc regroupés entre eux pour former des molécules. Les centaines de milliards d’atomes qui forment mon corps ne sont pas placés-là n’importe comment.  Ils sont regroupés en milliards de molécules. La molécule n’est pas un atome plus grand. Elle n’est pas un amas d’atomes. Elle est un regroupement structuré d’atomes.  C’est un nouveau niveau de structuration de l’être.

Les atomes, qui sont déjà un niveau de structuration, deviennent maintenant les « éléments de base » d’un autre niveau de regroupement.  Les molécules sont des regroupements d’atomes retenus entre eux par des forces (des relations hydrogène par exemple) pour former divers « éléments ».  Comment appeler autrement ce nouveau niveau de structuration ?

On connaît bien, par exemple, la molécule d’eau : H2O. Deux atomes d’hydrogène et un atome d’oxygène sont regroupés pour former cette réalité si importante pour nous que nous appelons de l’eau.  L’hydrogène seul n’a rien à voir avec de l’eau. L’oxygène seul non plus. Et nous savons que la molécule théorique H – O n’est pas stable à l’état naturel. Ainsi, l’atome d’hydrogène, tout comme l’atome d’oxygène, acquièrent une valeur nouvelle et une nouvelle « forme d’existence » à l’intérieur de la molécule d’eau. On pourrait dire un nouveau « sens » à leur existence. Tous les deux demeurent eux-mêmes, en tant qu’atome. Ils peuvent se séparer de la molécule où ils sont pour aller se regrouper ailleurs et autrement.

On pourrait faire la même analyse pour le célèbre sel de table NaCl et pour tous les autres composés moléculaires.

Que contemplons-nous donc dans la structuration moléculaire ? Là encore, il y a des éléments de base qui sont regroupés, retenus par des forces dont les lois, chimiques cette fois, peuvent être connues par l’homme, prouvant ainsi que ces lois « existent » et qu’elles sont constantes, universelles et immuables.  Nous constatons encore la présence de « vide » entre les éléments donnant à la « relation » une existence propre. Et en fait, nous pourrions plutôt affirmer qu’il n’y a aucun vide, ni à l’intérieur de la matière, ni dans l’univers. Tout est lié. Cette affirmation capitale reviendra sans cesse dans cette vaste contemplation que nous avons entreprise.  Ici, il y a un « vide » d’atomes, en ce sens que les atomes ne sont pas collés les uns sur les autres. Mais ce vide est plein des forces qui relient les atomes entre eux. Et nous retrouvons ainsi les mêmes dimensions de regroupement que nous avons évoquées dans la structuration atomique :

  • La molécule est composée de particules plus élémentaires (atomes).
  • Ces particules sont retenues ensemble par des forces (diverses forces inter-moléculaires ou liaisons chimiques comme la liaison ionique ou la liaison covalente).
  • Ces forces sont constantes, immuables et universelle.
  • Elles sont définies par des lois précises que l’homme peut découvrir mais dont il ne connaît pas l’origine : les lois de la chimie.
  • Ces particules sont séparées par un « espace vide » proportionnellement important.
  • Malgré ce vide, toutes ces particules forment ensemble des éléments stables et bien définis: les molécules.
  • Ainsi donc, ce qui semble élémentaire ne l’est pas vraiment. Comme nous l’avons dit précédemment, les molécules ne sont pas un amas d’atomes, mais un ensemble structuré et bien organisé : c’est la « structuration de l’être ».

Mentionnons ici encore cet autre principe important qui accompagnera notre contemplation, celui de l’intégrité. La molécule d’eau est une réalité précise, possédant se propre intégrité. Dans une goutte d’eau, il y a des millions de molécules d’eau. Elles peuvent être dénombrées parce qu’elles ont leur intégrité, leur unicité, leur existence propre.  À l’intérieur de chaque molécule d’eau, il y a deux atomes d’hydrogène et un atome d’oxygène possédant aussi chacun leur intégrité et unicité. Ils peuvent d’ailleurs, comme nous l’avons dit, se détacher de la molécule d’eau, dans leur parfaite intégrité, pour « intégrer » une autre forme de regroupement moléculaire.  Soyons attentifs car cela ne se vivra pas de même façon à tous les niveaux de structuration que nous allons contempler.

Mentionnons aussi que l’intégrité de la molécule est directement liée à ses composantes. S’il manque un atome, ce n’est plus une molécule d’eau. Il en est ainsi, à quelques variantes près, de toutes les molécules et, à leur niveau, de tous les atomes.  Ainsi, les mêmes atomes entrent dans la composition de molécules très différentes. Par exemple, le dioxyde de carbone (CO2) est une molécule qui fait partie du processus de la vie. Nous le rejetons par la respiration et les plantes le captent, l’utilisent et rejettent, pour nous, de l’oxygène (O2).  Nous contemplerons plus tard ces échanges merveilleux, dont nous avons déjà parlé par ailleurs, dans la « contemplation de l’arbre ». Par contre, le monoxyde de Carbone (CO), formé pourtant des mêmes atomes, est absolument nocif à la santé, il est extrêmement toxique.

L’intégrité inclut aussi les relations. Mais celles-ci n’ont pas d’existence autonome. La relation est toujours liée aux éléments, de façon stable, universelle et immuable. Il n’y a pas de molécule sans des relations entre les atomes. Mais il ne peut pas y avoir ces mêmes atomes, côte à côte, sans relation.  Et il ne peut y avoir de relations sans « termes » à cette relation : la relation doit relier quelque chose. Ces notions de relations, de forces qui les génèrent et de lois qui les définissent seront très importantes tout au long de cette contemplation.

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