Contemplation transformante

Une vaste contemplation: la structuration de l’être

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Le thème que je développe ici devait, à l’origine, tenir dans quelques paragraphes à la fin de la première partie de mon essai sur la question « est-ce que l’homme descend du singe ?»  À force d’y réfléchir, j’ai trouvé bon d’en faire un texte complet en lui-même. Il ouvre des perspectives quasi infinies que je pourrai développer par ailleurs.

Je l’aborderai en quatre points (et sur quatre articles) :

  1. Une descente relativement brève dans la structuration de l’être (le présent article)
  2. Une lente remontée dans le présent
  3. Une seconde remontée dans la trame du développement historique
  4. Quelques éléments pour une contemplation de l’avenir.

Je le propose aujourd’hui comme chemin de CONTEMPLATION.  Que cette contemplation alimente notre DIALOGUE et contribue à notre TRANSFORMATION.

Entrons immédiatement dans le sujet.

DESCENTE DANS LA STRUCTURATION DE L’ÊTRE

L’être que nous allons contempler est l’être humain. C’est moi. C’est toi. Nous allons contempler principalement la dimension matérielle de cet être merveilleux que nous sommes. Mais, inévitablement, il faudra aussi contempler, ne serait-ce que par allusion, sa dimension spirituelle, celle qui lui donne, disons-le tout de suite, son unité.

L’être humain : une réalité complexe.

Lorsque je me regarde (et que je me CONTEMPLE, pourquoi pas ?) je constate tout de suite que mon corps est fait de plusieurs membres. Il y a des membres visibles comme mes jambes et mes bras, mes oreilles et mes yeux. Il y a des membres invisibles comme mon cœur et mes poumons, mon estomac et mes reins. Certains membres sont essentiels à la vie, d’autres non. Certains sont , en quelque sorte, interchangeables par des « transplantations » ou des « greffes ».  On peut même en remplacer certains par des membres artificiels.  Mais le corps humain, en tant qu’il est le corps d’une personne humaine vivante, n’est-il que la somme de ses membres ?

Évidemment, nous parlons ici, non seulement d’un corps, mais de l’être qui l’habite.  Ce corps est mon corps. Il est le corps d’une personne. Et c’est de cela dont nous parlerons maintenant. Si j’avais en main tous les membres et que je les réunissais, est-ce que je formerais cette personne humaine ? Est-ce que je pourrais même lui donner vie ? Et qu’est-ce que la vie ? Nous pouvons, jusqu’à une toute petite limite, « ranimer » une personne, la ramener à la vie. Mais cela ne dure que quelques minutes et en certaines conditions très précises. Autrement, dès que je me retrouve devant un cadavre, même si tous les membres sont présents, je ne peux redonner vie à la personne.  Quel mystère.

Les membres de ce corps, même greffés ou même artificiels, sont les miens. Ils forment, ensemble, ce que j’appelle « moi ». Qu’est-ce qui leur donne leur unité ? Qu’est-ce qui fait en sorte que ces membres font partie de moi ? Qu’ils contribuent à ma vie, à mon être ?

Et en fait, on peut descendre plus loin encore et se demander : est-ce que l’être humain est seulement un amas de cellules vivantes ? Qu’est-ce qui fait que l’être humain, est autre chose qu’on rassemblement de cellules vivantes ? Et on pourrait évidemment, descendre encore et encore. L’être humain est-il autre chose qu’on amas de molécule, ou un amas d’atomes, ou un paquet de particules ou de matière ?

Chaque étape de structuration qui apparaît donne naissance à une réalité différente, complètement nouvelle.  Non pas la variation sur un thème connu, mais un tout nouveau thème, un nouvel ordre des choses. La molécule n’est pas un atome plus évolué, c’est autre chose. La cellule vivante n’est pas une molécule plus évoluée ou plus développée, c’est autre chose.  L’être humain est-il un animal plus évolué, une espèce de plus dans la variation infinie des êtres pluricellulaires, ou est-il autre chose ? Qu’en dit la science ?  Qu’en dira-t-elle dans l’avenir ? Que n’en dira-t-elle jamais parce que cela n’est pas de son ressort ?

Prenons le temps d’y descendre doucement. Contemplons la réalité de la structuration de l’être.

Le corps humain : un amas de cellules ?

Le corps humain, et la personne humaine que je suis, est composé de cellules vivantes. Des centaines de millions de cellules. Mais n’est-il qu’un amas de cellules ?  Si j’avais en main toutes les cellules qui composent un corps humain à ce moment-ci de son histoire, pourrais-je en former un corps et lui donner vie ? Il est clair que non.  Le corps est plus que l’ensemble de ses cellules. Mais, en même temps, il est entièrement lié à l’ensemble de ces cellules. Le corps ne peut pas exister en dehors de ces millions de cellules qui travaillent sans cesse, jour et nuit, pour le garder en vie.

Chacune de ces cellules sont autant de micro-laboratoires de biochimie qui travaillent sans cesse pour se nourrir et se multiplier par elle-même, mais au service du corps. Elles servent le corps et le corps leur donne vie.  Elles existent pour le corps et ne peuvent exister sans lui. Elles existent pour le corps et elles ont besoin les unes des autres pour exister. Tous ces laboratoires sont nécessaires pour que la vie circule dans l’ensemble de ces laboratoires cellulaires. Un bel exemple de solidarité.

Tous ces laboratoires travaillent sans cesse, mais non pas comme un mécanisme automatique d’horloge. Car les cellules adaptent leur travail en fonction de l’environnement.  Si je me blesse, par exemple, il faudra produire davantage de cellules pour reformer la peau, phénomène commun mais non pas banal.  De même, ces laboratoires vont s’adapter constamment, tout au long du développement de l’être humain, depuis le premier instant de sa conception jusqu’à sa mort naturelle, à travers les nombreuses étapes du développement, de l’état de santé changeant et du vieillissement.

Les cellules vont donc se nourrir en allant chercher à l’extérieur d’elle-même, les éléments dont elles ont besoin pour grandir en vue d’une éventuelle multiplication cellulaire.  Puis, ce sera le phénomène si merveilleux de la multiplication cellulaire par mitose. Dans cette multiplication, l’information de l’ADN devra être multiplié d’abord à l’intérieur d’un 2e noyau cellulaire, puis la cellule va se multiplier en partageant les éléments nécessaires à la vie de chacune des deux nouvelles cellules. Cela inclut donc à la fois du « matériel » et de « l’information ». Nous y reviendrons.

Nous pourrions dire ici que, lorsque je mange, je nourris les cellules de mon corps. En effet, mon alimentation ne vise pas à me remplir l’estomac. Elle vise à fournir aux cellules vivantes qui forment mon corps ce dont elles ont besoin pour se nourrir, croitre et se multiplier. Tout le reste est rejeté de mon corps et s’en va à la fosse.  Est-ce que ce sont les cellules qui se servent de moi pour vivre, ou bien moi qui ai besoin d’elle pour vivre ? Qui vit en fait ?

Notons encore ici que les millions de cellules qui forment mon corps (et mon être) sont à la fois triplement identiques et parfaitement diversifiées dans leur spécialité.

Elles sont triplement identiques.

1 – Elles sont identiques à toutes les cellules vivantes qui existent sur la terre. Les cellules sont toutes formées des mêmes éléments : noyau renfermant l’ADN sous forme de chromosomes, ribosomes, enzymes, etc. et tout cela dans une enveloppe étanche et poreuse permettant à la fois protection et individuation et échange avec l’extérieur.

2 – Elles sont identiques à toutes les cellules qui forment les êtres humains. Elles sont des cellules de l’espèce humaine et peuvent être reconnues comme telles avec leurs 23 paires de chromosomes rassemblant un ADN contenant un code génétique d’une longueur précise.

3 – Elles sont identiques à toutes les cellules de mon corps, contenant toute et chacune exactement le même code génétique qui devient le critère d’identification le plus sûr de ma propre personne.

Notons encore que si les cellules de mon corps sont toutes identiques, c’est parce qu’elles viennent d’une même cellule mère né de la rencontre du spermatozoïde de mon père avec l’ovule de ma mère. Dans cette foulée, certaines théories diront que, si les cellules humaines sont toutes identiques (2e niveau d’identité), c’est parce que tous les êtres humains auraient un ancêtre commun, les mêmes parents. Poursuivons encore. Selon ces mêmes théories, si toutes les cellules vivantes sont identiques (1er niveau), c’est parce qu’elles proviendraient toutes des mêmes cellules premières apparues à un certain moment précis de l’histoire. Nous y reviendrons évidemment dans notre troisième partie qui sera une remontée dans la trame historique du développement de l’être. Mais déjà, si nous continuons vers le bas cette histoire de nos origines, il faut encore évidemment se demander d’où viennent ces cellules elles-mêmes, puisque le matériel qu’elles contiennent est lui-même identique et préexistant. Il faudrait donc une origine encore plus lointaine.  Mais avant, disons rapidement un mot sur la diversité cellulaire.

Elles sont parfaitement différenciées dans leur spécificité.

La triple “ identicité ” dont nous venons de parler montre déjà une parfaite différenciation : différenciation entre les hommes, différenciation entre les espèces. Cela est un phénomène fascinant sur lequel nous reviendrons. Car cette triple ressemblance qui est tout à la fois une triple différence va se retrouver aussi dans mon propre corps, mais à une échelle beaucoup plus sophistiquée.

Ainsi, même si les cellules de mon corps sont triplement et absolument identiques, elles sont en même temps parfaitement différenciées dans leur spécialité. Et, tout à la fois, parfaitement harmonisées.  Il faut s’arrêter à ce phénomène fascinant.  Il faut le contempler et, pour un croyant, y reconnaître un message divin, voir une parabole évangélique. Nous y reviendrons.

Ainsi donc, c’est cet incroyable travail des cellules de mon corps qui donne vie à l’être que je suis. Mais cette « matière » sur laquelle travaillent les cellules d’où vient-elle ? Elle vient, bien évidemment, de l’univers qui m’entoure. Mais est-ce que l’univers qui m’entoure contient déjà les cellules dont je suis formé ? Non. Cette matière doit être transformée. Ce qui nous amène à un autre niveau de structuration ou d’organisation de la matière et de l’être que je suis.

Le corps humain : un amas de molécules ?

Mais la cellule qu’est-elle ? Elle est un ensemble de molécules structuré et doté d’un élan de vie. Elle est entièrement faite de molécules, mais elle n’est pas un amas de molécule. Même si j’avais en main toutes les molécules dont est composée telle cellule à ce moment-ci de sa vie, je ne pourrais en aucun cas en faire cette cellule. Car la vie ne jaillit que de la vie. C’est une chaîne qu’on ne peut en aucun cas rompre.

Attardons-nous donc un moment à contempler cette réalité étonnante de la relation entre la cellule vivante et les molécules, non vivantes, qui la composent.

Les cellules de mon corps sont donc à l’œuvre, jour et nuit. Ces petits laboratoires de biochimie travaillent à transformer la matière non vivante en matière vivante. Elles prennent des éléments matériels, des molécules, et elles les intègrent dans le processus de la vie, et cela constamment.  D’une part, elles intègrent des molécules qu’elles trouvent autour d’elles. Mais surtout, elles vont fabriquer les molécules dont elles ont besoin. Elles les fabriquent en détruisant certaines molécules et en en fabriquant des nouvelles. C’est ainsi qu’on respire de l’oxygène (O2) et on rejette du gaz carbonique (CO2). Le corps humain est constitué de telle sorte que l’organisme achemine là où cela est nécessaire les éléments nécessaires pour que les cellules puissent se « nourrir », croître et se multiplier. Je n’ai pas les connaissances nécessaires en biochimie, mais imaginer tout le processus de fabrication de chacun des brins d’ADN, ces macromolécules formées de milliers de nucléotides, eux-mêmes formés d’une base azotée, d’un phosphate et d’un sucre. Ouf !  Je suis épuisé juste à y penser. Il faut prendre toutes ces molécules nécessaires qui circulent dans le corps, ou les fabriquer, les agencer, les placer ensemble dans le noyau cellulaire en vue de la multiplication, faire de même avec chaque composante de la cellule, puis recommencer, et recommencer inlassablement. Quel travail de moines !  Et tout cela se fait à une vitesse inimaginable, grâce aux enzymes qui servent de catalyseurs, et avec une incroyable précision.

Ainsi, les molécules dont mon corps est composé ne se trouvent pas telles qu’elles dans la nature. C’est mon corps qui les fabrique. Ce sont les cellules qui fabriquent les matériaux dont elles ont besoin. Et elles fabriquent la matière qui servira à graver l’information qui servira à donner les instructions pour la poursuite des choses. Quelle responsabilité ! Et quel fonctionnement lumineux pour nous ! Tout cela mérite bien un brin de CONTEMPLATION.

Ainsi, de même que mon corps n’est pas seulement un amas de cellule, il n’est pas seulement un amas de molécules, même si, concrètement, il est entièrement formé de molécules.  Ainsi, il est clair que le corps humain est plus que la somme de ses composantes.

Abordons donc maintenant un dernier niveau de structuration de l’être.

Le corps humain : un amas d’atomes ?

Mais la molécule qu’est-elle ? C’est un regroupement d’atomes structuré et animé de lois propres bien définies. Ce n’est pas un simple amas d’atomes. Même si j’avais en main les atomes qui forment telle molécule, est-ce que j’aurais en main la molécule en question ? Il faudrait voir quelles sont les lois physiques et chimiques qui permettent à la molécule en question de se former. Car ne forment pas des molécules qui veut.

Ainsi donc, avons-nous dit, dans le corps humain, les cellules vivantes travaillent à former les molécules dont elles sont composées. Et elles le font en prenant les atomes nécessaires et en les assemblant pour former les molécules nécessaires. Ainsi les molécules se font et se défont. Mais qu’en est-il des atomes ?

Encore une fois, sans être un spécialiste en la matière, il ne semble pas que les atomes se font et de défont aussi facilement que les molécules. Les liens internes qui unissent les particules élémentaires pour en faire un atome semblent beaucoup plus stable et puissants que ceux qui unissent les atomes pour en faire une molécule.  D’une certaine manière, les atomes sont tous préexistants à mon être. Nous en reparlerons bien sûr dans la remontée historique. Et ainsi, le corps, via les cellules, doit trouver, dans la nature qui l’entoure, les atomes dont il a besoin. Quelle recherche ! Si on vient à manquer d’Oxygène, le corps va mourir. Si on vient à manquer d’Hydrogène, celle qu’on trouve dans l’eau (H2O), le corps va mourir. Si on en venait à manquer de Carbone (C), ou de Sodium (Na). Et il en est ainsi de tous les atomes nécessaires à la fabrication des molécules nécessaires à la fabrication des cellules nécessaires à la vie humaine… Ouf !

Mais d’où viennent ces atomes ? Qui les a fabriqués ? Et quand ont-ils été fabriqués ? Et, si l’on peut s’exprimer ainsi, pourquoi ont-ils été fabriqués ? Car, on l’a bien vu, à l’intérieur du corps humain, les cellules-micro-laboratoires fabriquent les molécules dont elles ont besoin. Elles les fabriquent dans un but précis et prédéfini.  Mais les atomes, par qui, comment, quand et pourquoi ont-ils été fabriqués ? Ont-ils été fabriqué « pour » moi ? Ou bien, est-ce par hasard qu’ils se trouvent sur mon chemin ? Ou bien est-ce par adaptation à l’existence hasardeuse des atomes que je suis ce que je suis ?

Selon ce que j’en comprends, une grande partie de ces atomes ont été fabriqués il y a longtemps, il y a des centaines de millions d’années, dans le cœur des étoiles. Peut-être s’en forme-t-il encore aujourd’hui dans le cœur de la terre. Puis, ils sont recyclés à l’infini, réutilisés, presque sans aucune perte, dans un cycle merveilleux qui se répète en grande parti mais qui s’inscrit dans une croissance constante. Ils contribuent à l’évolution. Ils s’insèrent à plus grand qu’eux-mêmes, devenant molécules, puis cellules vivantes, puis organisme vivant pluricellulaire, puis être humain pensant, aimant, créant. En quelque sorte, ce sont les atomes eux-mêmes qui pensent, qui aiment, qui décident, qui agissent. Du moins, je ne peux rien faire de cela sans eux. Dans quelle mesure l’esprit humain est-il cellulaire, moléculaire, atomique, ou subatomique ? Qui pourrait le dire ? La vie, l’âme ou l’esprit peuvent-ils exister sans le corps ? Le corps peut-il exister sans l’esprit, l’âme et la vie ? Ne répondons pas trop rapidement.

Le corps humain, membre d’un autre corps.

Nous pourrions donc continuer la descente et regarder comment l’atome n’est pas un simple amas de particules élémentaires, mais une structuration précise de particule.  Mais je vous propose plutôt maintenant de remonter la pente. En effet, il semble bien que cette constitution multi-niveau tende vers un niveau qui soit encore plus élevé que l’individu humain. Pourquoi penser que l’individu humain soit l’aboutissement ultime de tout alors que nous savons si bien déjà qu’à plusieurs nous sommes plus que la sommes des individus, qu’un couple est plus que deux personnes, qu’une nation est plus que le dénombrement de sa population. Et que l’Église, Corps du Christ, est plus qu’une organisation contenant un certain nombre de membres !

Et de même que les particules sont liées entre elles par des forces électro-magnétiques selon des lois physiques bien définies pour former des atomes. De même que les atomes sont liés entre eux par des forces chimiques selon des lois bien définies pour former des molécules. De même que les molécules sont liées entre elles par des forces biochimiques et des lois bien définies et codées pour former les cellules vivantes. De même que les cellules vivantes sont liées entre elles par des liens que définissent les lois biologiques pour former l’être que je suis. De même, les humains sont liés entre eux par des liens d’amour et des lois bien définies. Et dans la mesure où sont respectés les lois et les liens, alors se constituent cet être plus-qu’humain dans lequel chaque humain demeure entièrement lui-même mais il participe à quelque chose de plus que lui-même. Et cette « chose » lui donne vie et raison de vivre, lui fournit « la nourriture » dont il a besoin pour sa croissance et sa multiplication.

Dès lors, ne sommes-nous pas en droit de penser que, dans sa définition même, l’esprit serait nécessairement relationnel ? Que l’esprit serait, en quelque sorte, la force humaine (définie par des lois précises) par laquelle les humains sont liés entre eux ? Et, ultimement cet esprit ne serait-il pas divin, car appartenant à l’être plus qu’humain dans lequel sont insérés les humains et vers lequel ils tendent de tout leur être. Ce qui pourrait introduire, si vous me le permettez, les grands mystères de la foi chrétienne : Dieu comme Trinité d’amour, la Création qui n’est pas Dieu mais qui n’est pas hors de Lui, et l’Incarnation par laquelle ce Dieu créateur s’unit à sa créature pour la ramener vers Lui tout en lui donnant sa pleine liberté.  Tout cela dans l’Esprit d’amour. Car « Dieu est esprit » (Jn 4, 24), « Dieu est amour » (1 Jn 4, 7) et « Dieu est lumière » (1 Jn 1, 5).

Place à la CONTEMPLATION ! Place au DIALOGUE ! Et puissions-nous en être TRANSFORMÉS dans le sens d’une humanité plus belle.

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