Contemplation transformante

Contempler Dieu dans sept directions

Facebook
Twitter
Email
Reddit
Print

« Où est Dieu ? Dieu est partout », enseignait le Petit Catéchisme. Et c’est bien vrai. Dans quelque direction que je regarde, je peux contempler Dieu.

Vers le passé. Qu’y a-t-il avant le mur de Planck ? Qu’y avait-il « avant » le big bang ? Qui a donné naissance à cette « singularité » si singulière ? Dieu, le Créateur de tout.

Vers le futur. Qu’y aura-t-il au terme de l’histoire ? Qu’y aura-t-il au-delà de la mort thermique de l’univers ? Vers qui ou vers quoi s’avance toute l’histoire humaine et cosmique ? Il y a aura Dieu et il sera tout en tous.

Vers l’infiniment grand. Qu’y a-t-il « au-delà » de l’univers ? Aujourd’hui, on se moque des images d’autrefois où les anciens imaginaient qu’au-delà des mers, on tombait dans l’abîme. Pourtant, les méga télescopes et les connaissances scientifiques n’ont fait que repousser la frontière de l’horizon. Qu’y a-t-il donc au-delà des 13 milliards d’années-lumières qui serait la taille de l’univers ? Que se passe-t-il lorsque j’atteins ce nouvel horizon, ce nouveau « au-delà des mers » ? Il y a Dieu, tout est en Lui.

Vers l’infiniment petit. De quoi sont faits les électrons et les quarks ? Qu’y a-t-il en deçà des particules les plus élémentaires que nous connaissons ? Qu’y a-t-il en deçà des « cordes de lumières » dont serait peut-être faite la matière ? Il y a Dieu, origine de toute chose, qui tient tout dans sa main.

Vers l’intériorité. Qu’y a-t-il au plus intime de mon être ? Qu’est-ce qui est à la source de mon agir ? Quand je dis : je pense, je désire, je parle, qui est donc ce « je » ? Où prend-t-il sa source ? Où débute mon action, ma pensée, mon désir ? En Dieu, qui est la source de mon être, « qui crée en nous le vouloir et le faire »

Vers l’extériorité. Vers quoi tend donc tout mon agir, tout mon désir, tout l’élan vital qui est en moi ? Qu’y a-t-il au bout de moi-même ? Au bout de mes efforts ? Vers quoi suis-je donc orienté et attiré ? Vers Dieu, en qui seul se trouve la plénitude du bonheur.

Vers le ici et maintenant. Et qu’est-ce que je peux finalement trouver ici même, entre l’infiniment petit et le passablement grand ? En ce moment-même, entre hier et demain ? Dans l’insaisissable présent qui se déploie à la croisée de mon intériorité et de mon extériorité ?  Qu’y a-t-il donc sinon un insaisissable présent-trésor à la croisée de ce « x » très minuscule qui rencontre le grand « Tau » inversé de l’éternel présent de Dieu, le seul qui soit réellement présent.

Où donc est Dieu ? Mais surtout, où n’est-il pas ? Offrons-nous la douce joie de le contempler dans chaque direction vers où nous conduit la vie.

Une réponse

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dernières publications

Une halte avec « les nuls »

Après avoir contemplé l’apparition/formation des atomes, le temps était venu de contempler l’apparition/formation des molécules. Mais au moment de réviser cette partie, je portais deux

Lire la suite »